« Cela permet de créer des vocations »: près de 150 avions miniatures ont volé dans le ciel près d’Orléans

Le vent souffle, et le manche à air sur le terrain vert ingréen est tendu. « Il faut un brin de folie pour faire voler son avion avec la météo », plaisante Laurent Ducornet, un pilote venu d’Auvergne pour l’occasion. Dimanche 8 juin, la Radio Commande Modèle Club de l’Orléanais (RCMCO) a rassemblé une soixantaine de passionnés d’aéromodélisme venus des quatre coins de la France afin de partager leur amour de l’aviation miniaturisée.

Planeur, jet, biplan, hélicoptère à voltige

Impossible de manquer l’événement pour les personnes se baladant dans le bois proche du centre aéré des Queues-de-Forêts. On y entend les moteurs déferler à toute vitesse. On les voit exécuter des figures techniques dans les airs, jusqu’à 150 mètres de hauteur : c’est la limite réglementée par les agences gouvernementales de contrôle de la navigation aérienne pour l’événement.

Presque hypnotisant, le spectacle attire du monde. Enfants comme adultes observent les différents modèles voler. Leurs moteurs sont deux fois plus puissants que celui d’un scooter de cinquante centimètres cube.

Ce qui leur permet d’atteindre des vitesses fulgurantes, environ 250 kilomètres par heure lors de ce rassemblement. Et jusqu’à 900 kilomètres par heure, pour le record mondial. Planeur, jet, biplan, hélicoptère à voltige, certains à l’essence, d’autres électriques, il y en a pour tous les goûts, de tous les formats et de toutes les époques. 

Des avions mettent à l’honneur l’histoire

En effet, cet événement qui se déroule tous les ans, durant le week-end de Pentecôte permet aussi d’expliquer aux spectateurs des faits historiques grâce aux engins. Particulièrement avec l’Escadrille 14-18, une association du nord de la France, dont fait partie Philippe Vandevelde, un pilote. 

« Les décorations ont réellement existé et sont inspirées des appareils de la Première Guerre mondiale », explique-t-il en pointant du doigt un des avions biplan français.

La structure, entièrement faite de bois, et ses ailes de toile est construite à la main. Il a fallu six paires de mains et près d’un an et demi de travail pour la confection d’un appareil. Pour décrire le modèle, une personne au micro commente l’envolée de chacun.

L’avion français à gauche est un biplan, avec deux ailes. L’avion allemand, à droite, est un triplan, avec trois ailes. Photo Héloïse Pitot

Des bonbons tombés du ciel !

L’objectif pour le vice-président de la RCMCO, Arnaud Pineau, est de sensibiliser les plus jeunes. D’après lui, « cela permet de créer des vocations, c’est connu que l’on commence quand on est petit avec de l’aéromodélisme et que l’on termine dans le domaine de l’aviation plus tard ».

Pour conclure cette journée riche en avions, 150 environ, l’un d’entre eux a lancé des kilos de bonbons depuis les airs ! Les enfants sont partis à la chasse aux friandises sur l’herbe. Un moyen efficace de donner le sourire.

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